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La Nouvelle République – Black face au Senza Nome à Poitiers : « Les harceleurs devront aller devant les tribunaux »
5 juillet 2022

Pour quelles raisons avez-vous accepté de vous charger de la défense de Michaël Taylor, le patron du restaurant Senza Nome de Poitiers, victime d’un black face ?
Maxime Thiébaut: « C’est ma vocation, je fais du droit public et pénal, et j’interviens en soutien quand une affaire se médiatise. Je suis un jeune avocat, depuis un an, et j’apprends le métier, j’étais avant dans les collectivités territoriales. La situation de Michaël Taylor m’a touchée. »

Avez-vous l’habitude de ce genre de dossiers ?

M. T. : « La question du harcèlement fait partie de mon activité professionnelle, souvent avec des victimes de harcèlement au travail ou dans la vie privée, on retrouve ici une particularité avec un harcèlement en ligne. J’interviens dans une phase de médiatisation parce qu’il est victime de cyberharcèlement, on est au début d’une phase plus longue qui sera la phase judiciaire. Il s’agira de constater des infractions de diverses natures : injure, diffamation, menace, cyberharcèlement, dégradation. Après il y aura les poursuites et la phase d’audiencement, les responsables de ce cyberharcèlement, à l’initiative et ceux qui y ont contributé, seront traduits devant les tribunaux. »

Qu’est ce qui caractérise le cyberharcèlement ?

M. T. :  « Le cyberharcèlement peut être commis en coaction et conduit à l’altération de la santé physique et psychique de la victime. Tout le monde peut constater qu’avec Michaël Taylor, c’est le cas. L’infraction est constituée, il faut désormais trouver ceux qui l’ont commise. »

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